Monsieur le sénateur Mizzon, la formation démocratique et civique du futur citoyen par le développement de son esprit critique et sa connaissance du fonctionnement de nos institutions, qui est une mission fondamentale de l’école, doit être garantie à chaque élève.
Pour cela, l’enseignement moral et civique tient une place prépondérante ; il est doté d’un volume horaire fixe et obligatoire du cours préparatoire (CP) à la terminale. Récemment, la réforme du lycée a pris en compte cet enseignement en l’intégrant au contrôle continu du baccalauréat ; ses thématiques sont aussi évaluées de façon transversale dans le cadre des épreuves d’histoire-géographie, mais aussi de français, de philosophie, de sciences économiques et sociales ou encore d’éducation aux médias et à l’information.
L’apprentissage du fonctionnement des institutions de la République est abordé dès le CP, évidemment en l’adaptant aux capacités d’un enfant de cet âge, grâce à la découverte des institutions. Les savoirs fondamentaux – le droit de suffrage, la séparation des pouvoirs, l’État de droit, les institutions judiciaires et européennes – sont progressivement approfondis jusqu’au lycée.
Des actions éducatives sont aussi organisées : l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil constitutionnel sont notamment engagés dans l’opération « Le Parlement des enfants » et dans le concours « Découvrons notre Constitution ». Parmi les épreuves des concours de recrutement des professeurs, figure également une évaluation de leur capacité à enseigner les valeurs et les principes de la République au sein du service public. Ces actions permettent à chaque acteur présent au sein de l’école de mettre en œuvre cette mission fondamentale de l’éducation à la citoyenneté, qui est un facteur de réussite et d’épanouissement des élèves.
Enfin, je souhaite également évoquer le service national universel (SNU), organisé autour d’une valeur essentielle, celle de l’engagement, afin de former les jeunes à leurs droits et devoirs de citoyens de demain.