Mon explication de vote m’évitera de prendre la parole en défense de mon amendement n° 171.
Ce débat est sérieux, votre réponse l’était également, monsieur le ministre.
L’inflation s’élève à 5, 8 %. Les élus que je rencontre, tout comme vous, mes chers collègues, me font part de prévisions d’augmentation du coût de la restauration scolaire de l’ordre de 10 % à 12 %. Je ne me lancerai pas dans un tableau catastrophique de la situation, mais, vous le savez, le poids de l’énergie dans les équipements des collectivités territoriales est colossal. On a beaucoup évoqué, lors des épisodes de canicule, le cas des piscines, mais on pourrait parler d’autres types d’équipement.
L’adoption d’une telle mesure restaurerait la confiance et montrerait que notre pays se rassemble, car l’action publique est tout autant celle de l’État que celle des collectivités territoriales.
Monsieur le ministre, aujourd’hui, nombre de maires, qui n’y recourent pas habituellement, sont en train de préparer des plans pluriannuels de fonctionnement – on ne fait généralement que des plans pluriannuels d’investissement –, parce que la charge devient trop importante.
Je ne reprendrai pas la parole pour défendre l’amendement n° 171, mais on devrait adopter cette mesure de correction, qui enverrait, j’y insiste, un signe de confiance aux collectivités territoriales et concourrait à la cohésion sociale et démocratique de notre pays.