J’essaierai de ne pas être redondante.
Je souhaite tout de même rappeler que la fonction publique territoriale emploie 34 % des effectifs de l’ensemble des trois fonctions publiques, soit 7 % de l’emploi total en France.
Cette fonction publique territoriale va devoir assumer une part importante de la réévaluation des traitements des agents publics. Si je tiens à souligner que ce rehaussement du point d’indice constitue une mesure minimale après des années de gel, cette décision n’en est pas moins difficile à assumer pour des collectivités territoriales dont les finances ont été amoindries d’année en année et qui font face au choc énergétique.
Les collectivités n’ayant pas le droit de s’endetter pour des dépenses de fonctionnement, certaines font état de difficultés pour mettre en œuvre, simplement, le dégel du point d’indice. En tout état de cause, faute de ressources dynamiques pour faire face à ces deux chocs, les collectivités verront toutes leurs capacités d’autofinancement se dégrader, alors qu’elles doivent investir dans la transition énergétique et l’urgence sociale. Certes, à terme, la transition énergétique leur fera faire des économies et l’investissement dans l’urgence sociale permet d’éviter des coûts.
Nous demandons donc que les collectivités territoriales puissent assumer cette dépense non prévue pour les six mois concernés.