Depuis maintenant plusieurs heures, j’entends toujours le même argument : « aucun rapport avec le pouvoir d’achat ! ». Pourtant, différents orateurs l’ont rappelé, la capacité d’investissement des collectivités territoriales a une incidence directe sur l’emploi dans nos départements, donc sur le bien-vivre de beaucoup de nos concitoyens.
Compte tenu des dépenses de fonctionnement que les collectivités doivent de toute façon assumer, seule l’indexation de leur dotation peut leur permettre de mettre en œuvre des politiques publiques susceptibles, en complément d’autres mesures, de protéger de cette inflation galopante les femmes et les hommes de leur territoire qui souffrent plus que d’autres et peinent à boucler leurs fins de mois.
Quant à votre argument, monsieur le ministre, difficile de ne pas y voir une Arlésienne : ce débat sur la DGF, nous dites-vous, est si complexe qu’il faut encore y travailler ; et vous nous donnez rendez-vous en loi de finances. Ainsi évoluons-nous de texte financier en texte financier : quand vient l’heure de l’examen du budget, il est de nouveau question d’associer chacun à l’éternelle « réflexion » engagée en vue de trouver enfin une solution l’an prochain… Et, pour finir, ce travail ne trouve jamais de débouché…