Vous avez perçu notre volonté de voir appliquer la loi du 4 août 2021. Nous y avons fixé les orientations que vous avez rappelées et les grands équilibres de répartition de l'aide. Surtout, cette loi instaure une commission d'évaluation qui témoigne de la volonté très forte du Parlement de pouvoir participer à l'évaluation d'une politique qui mobilise beaucoup de financements. Nous serons donc attentifs à l'application de cette loi.
Notre commission, à la différence de nos collègues de l'Assemblée nationale, est aussi celle de la défense et des forces armées. Nous souhaitons recevoir à l'avenir des informations plus précises sur les actions coordonnées entre défense et développement, notamment dans les pays africains où nous nous redéployons après notre départ du Mali. Beaucoup de responsables militaires nous ont témoigné que cette coordination n'est pas totalement satisfaisante. Nous ne pouvons pas uniquement avoir une image militaire ; pour que nous restions des libérateurs et ne devenions pas, aux yeux des populations, des occupants, il faut aussi mobiliser des brigades du développement !
Enfin, je tiens à insister sur l'importance d'un dialogue social d'excellence au sein de cette agence dotée d'un personnel exceptionnel. Ce que nous avons entendu à ce sujet ne correspond pas à notre conception du fonctionnement de l'AFD. Nos rapporteurs veilleront à ce que cette affaire se résolve dans le cadre des dispositions que vous avez évoquées.
Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.