… mais pas seulement. Il recommande aussi la généralisation de la présence de psychologues dans tous les services. C’est une nécessité que ma collègue Marie Mercier et moi-même avons largement mesurée lors de la mission d’évaluation que nous avons consacrée aux Spip.
Nous avons également pu constater le faible nombre des assistants sociaux : on n’en dénombre qu’un par département. Or ces professionnels sont fondamentaux, à l’heure où les CPIP voient leur métier évoluer : désormais, on leur demande davantage de mesurer le risque de récidive, non de se consacrer à la seule réinsertion.
Ma question est donc simple : quelle suite allez-vous donner au volet du rapport portant sur l’interdisciplinarité à l’intérieur des Spip ?
En parallèle, nous avons remarqué le problème d’attractivité dont souffrent ces postes. En particulier, on déplore un manque d’accompagnement face à l’évolution même des métiers. À l’évidence, il est nécessaire de développer un écosystème des acteurs : quelle suite entendez-vous donner à ces autres propositions du rapport ?