Madame la sénatrice Vérien, nous travaillons en concertation avec Bercy pour répondre à la préoccupation légitime que vous exprimez.
En outre, j’ai nommé il y a peu un secrétaire général adjoint du ministère dédié au numérique.
Vous le savez – cela n’a échappé à personne –, la Cour des comptes nous a adressé un certain nombre de critiques. Elle relève néanmoins que nous avions fait beaucoup d’efforts, que je compte évidemment poursuivre.
Le rapprochement des maîtrises d’ouvrage et maîtrises d’œuvre, projet par projet, est une priorité clairement identifiée. Il permettra aux différents chantiers de gagner en cohérence et en efficacité.
Cela étant, je tiens à vous apporter deux précisions au sujet de l’informatisation.
D’une part, je ne crois pas qu’il existe, en la matière, un modèle unique ou un dispositif qui soit nécessairement le plus efficace pour tous les ministères.
D’autre part, au-delà de sa spécificité, la Chancellerie ne doit plus être perçue comme le ministère des vieilles pierres, mais comme un ministère moderne, efficace et exemplaire dans sa gouvernance comme dans son exécution budgétaire. C’est dans cet esprit que nous venons d’imposer un certain nombre d’indicateurs. De même, je serai très attentif à ce que la gouvernance numérique soit organisée de la meilleure manière possible. Je ne doute pas que, dans un avenir proche, je serai interrogé sur ce sujet.
Enfin – je suis d’accord avec vous –, la transformation est un sujet majeur pour l’avenir du ministère. Nous aurons, j’en suis sûr, l’occasion d’en débattre, ne serait-ce qu’à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances.
J’espère vous avoir un peu rassurée !