Intervention de Jean-François Carenco

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 6 octobre 2022 : 1ère réunion
Audition de M. Jean-François Carenco ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer chargé des outre-mer

Jean-François Carenco, ministre délégué :

À Wallis, le système bancaire est catastrophique. J'ai demandé avant-hier un rapport au préfet, sans savoir que l'on me poserait la question aujourd'hui. Avant d'agir, je souhaite savoir ce que l'on répond à vos revendications.

Sur l'aide au fret, il faut élargir l'approche : c'est une question de prix de la desserte de Wallis-et-Futuna, pour les passagers comme pour le fret. Il faut travailler pour faire en sorte que personne n'exagère.

S'agissant des évolutions statutaires, partout, si un point est politique par excellence, c'est bien le pouvoir exécutif. Même si le problème que vous évoquez diffère des autres évolutions souhaitées par les uns ou les autres, il sera traité dans le même paquet.

En ce qui concerne les déchets, je ne suis pas convaincu que l'exportation soit toujours la bonne technique ; il faut surtout en produire moins, et les traiter de manière utile à l'endroit où ils se trouvent. Je viens d'adresser un courrier à ce sujet au préfet de Mayotte.

Vous évoquez la fonction publique. J'entends bien qu'il y a un sujet, mais nous sommes tout de même assez aidants pour vos collègues. On paie, de manière certes dégressive, mais pendant huit ans.

L'aide alimentaire a représenté 15 millions d'euros pour les Drom et 4 millions d'euros pour les collectivités d'outre-mer COM. Ils sont ainsi répartis : 2 millions pour la Guadeloupe, 150 000 pour Saint-Martin, 3,5 millions pour la Guyane, 1,9 million pour la Martinique, 2,6 millions pour La Réunion, 4,8 millions pour Mayotte, 50 000 pour Saint-Pierre-et-Miquelon, 1,8 million pour la Polynésie française, 2,1 millions pour la Nouvelle-Calédonie et 100 000 pour Wallis-et-Futuna. Nous essayons de travailler avec la Banque alimentaire pour que cette association prépare des dispositifs ciblant spécifiquement l'outre-mer.

S'agissant, enfin, de la TGAP, est-ce vraiment une bonne chose de la baisser ? Ce sont les entreprises qui la paient, et non les collectivités locales, de manière à les inciter à produire moins de déchets. Je ne comprends donc pas bien pourquoi vous souhaitez la baisser.

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