À écouter à l’instant M. Véran, il est nécessaire et certainement utile de répéter deux fois une citation d’Emmanuel Macron : « Dans le principe, un ministre doit quitter le Gouvernement lorsqu’il est mis en examen. » En avril, il ajoutait que le principal danger pour la démocratie était la persistance de manquements à la probité parmi des responsables politiques.
Le président Macron a conservé cette conduite six semaines, entre mai et juin 2017, le temps d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale…
Depuis, les affaires se succèdent à un rythme effréné. La banalisation est maintenant de mise, allant même jusqu’à la nomination au Gouvernement de personnes lourdement accusées. La République exemplaire est devenue la République des affaires !
Cette semaine, un nouveau cap a été franchi avec la mise en examen du secrétaire général de l’Élysée, une première, et le renvoi du garde des sceaux devant la Cour de justice de la République, une première également !
Madame la Première ministre, connaissant la probité qui est la vôtre, allez-vous enfin l’appliquer à votre gouvernement ?