Monsieur le président Gontard, comme j’ai eu l’occasion de le dire hier à l’Assemblée nationale, j’ai pris acte de la décision rendue lundi de renvoyer Éric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République. Comme chacun d’entre vous, je suis attachée à la séparation de l’exécutif, du législatif et de l’autorité judiciaire. Je ne commenterai donc pas cette décision.
En revanche, je veux rappeler deux éléments fondamentaux pour notre État de droit. Le premier, c’est l’indépendance de la justice – l’un des piliers de notre démocratie.