Madame la présidente de la délégation sénatoriale aux droits des femmes, je vous remercie de votre question. J’en profite pour saluer la qualité du travail que vous avez mené avec vos collègues Laurence Rossignol, Alexandra Borchio Fontimp et Laurence Cohen.
Votre rapport est extrêmement utile, parce qu’il permet de mettre un coup de projecteur sur les dérives d’une industrie, qui, pour reprendre vos mots, est une machine à broyer les femmes, une industrie qui a banalisé les violences sexistes et sexuelles. Oui, le porno est un enfer pour les femmes !
Vous proposez des solutions concrètes pour protéger non seulement nos enfants, mais aussi les actrices de cette industrie. Certaines de vos recommandations rejoignent le travail qui a d’ores et déjà été entrepris par le Gouvernement. Mon collègue Pap Ndiaye, ministre de l’éducation nationale, et moi-même nous sommes saisis, dès notre arrivée au Gouvernement, du chantier de l’éducation à la sexualité. Il est grand temps que la loi de 2001 soit appliquée dans nos écoles.
Je pense aussi aux travaux pilotés par Jean-Noël Barrot et Charlotte Caubel sur le contrôle parental sur les smartphones. Mais nous pouvons aller plus loin, et votre rapport alimentera grandement les travaux que nous mènerons prochainement avec mes collègues chargés de la justice, de l’intérieur, de la culture, du numérique et de la protection de l’enfance.
Madame la sénatrice, nous nous rencontrons le 18 octobre, et je sais que nous avancerons ensemble de manière constructive.