Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, deux semaines après la mort de la jeune Mahsa Amini en Iran, des femmes courageuses, avec l’appui de certains hommes, poursuivent leur révolution au péril de leur vie.
Mais, alors que nous saluons à juste titre le courage de ces Iraniennes, je profite de ce temps de parole pour vous dire à quel point je regrette que nous ne parlions pas davantage des femmes arméniennes, actuellement torturées, démembrées, violées, tuées et filmées par les Azéris, fiers de leur forfait. Je pense en particulier à Anush Apetyan, et à toutes les autres.
Cette barbarie se déroule dans l’indifférence générale. Or il ne peut pas y avoir de hiérarchie de l’horreur. Le sang des Arméniens coule comme celui des Ukrainiens ou des Iraniens. Ne les abandonnons pas !