Monsieur le sénateur, sur l’objectif, il n’y a aucun souci ; la question porte sur les moyens à mettre en œuvre.
Le rapport entre la France et sa ZEE est extraordinaire dans le monde : il y a – nous venons de l’évoquer – un problème de coopération.
L’armée a obtenu 3 milliards d’euros supplémentaires dans la loi de programmation militaire. C’est considérable. Nous ne pourrons pas faire dix fois plus.
Le principe de l’interdiction totale est à réfléchir. Je préfère une exploitation raisonnée des ressources à une interdiction totale. Je pense à la pêche à la légine dans les TAAF. Privilégions la coopération en vue de fixer des objectifs raisonnables que nous pouvons tenir dans la durée. La réponse réside dans la coopération. Compte tenu du rapport entre la surface de ses terres émergées et celle de ses ZEE, la France n’y arrivera pas seule.
Le canal du Mozambique est le seul endroit où notre souveraineté terrestre est contestée. Nous signerons bientôt avec les Pays-Bas une convention pour régler une contestation portant sur une petite partie de la frontière à Saint-Martin.