Premier élément de réponse, à la suite de l’appel de Fort-de-France du 7 septembre, je peux vous indiquer que les stratégies pour la création de valeur dans les outre-mer se construiront avec les élus. Des courriers explicitant notre démarche ont été rédigés.
C’est bien dans cette différenciation-responsabilisation des collectivités d’outre-mer que se trouve une partie de la réponse, la mer entrant bien évidemment dans notre stratégie.
Deuxième élément de réponse, une étude prospective sur l’économie bleue dans les départements et régions d’outre-mer vient d’être finalisée. Les orientations qui s’en dégagent seront partagées avec tous les territoires afin d’alimenter nos futurs échanges.
C’est bien à la demande du ministère chargé des outre-mer – je l’indique d’autant plus volontiers que je n’étais pas en fonction à ce moment-là – qu’ont été inscrits dans la stratégie nationale pour la mer et le littoral le tourisme côtier, avec une dimension ultramarine spécifique, le rôle des canaux et des mangroves, notamment pour la défense du climat, et l’aquaculture.
Je le répète, l’étude prospective sur l’économie bleue dans les départements et régions d’outre-mer sera un des éléments des discussions qui vont s’engager à la suite de l’appel du 7 septembre. Néanmoins, et je le dis très honnêtement, je ne suis pas tout à fait certain qu’il faille interroger toute la population sur la présence ou non d’un porte-avions, de corvettes ou de frégates dans les océans. En revanche, l’associer à travers une démarche de responsabilisation-différenciation, ce que nous sommes en train de faire, me semble une évidence, en admettant que la stratégie bleue fait partie d’une stratégie globale.