– Les médecins ont tendance à assimiler la fin de vie et la mort à un échec, ce qui nuit à l’idée d’un cheminement possible. Il est nécessaire de réfléchir aux niveaux de soins, d’interroger le sens des mots « soigner » ou « traiter ». Parfois, le médecin doit décider de ne pas faire. Dans un avis en préparation, nous nous questionnons sur les notions de « vivre » et de « soigner ». En miroir de ces notions, il y a la souffrance des soignants. Il est essentiel de développer une culture de la réflexion éthique, qui implique de savoir hésiter, de ne pas être sûr de soi et surtout de travailler collectivement.
Parfois, le temps des personnes malades et des familles ne croise plus celui des soignants. C’est dramatique.