Lorsque nous avons lutté en faveur de la mise en place du pacte Dutreil, nous avons perçu une méconnaissance. Personne n'avait compris que la mesure fiscale du doublement des droits de succession allait avoir un impact sur les entreprises. Lorsque nous l'avons expliqué à tous, cela a été compris et cela a abouti au pacte.
La méconnaissance est compréhensible. En revanche, après avoir constaté les conséquences catastrophiques que j'ai décrites tout à l'heure, il ne serait plus excusable de refaire la même erreur.
De plus, cela impacterait la prospérité de l'ensemble des Français. Nos territoires se sont retrouvés avec des entreprises qui ferment et une financiarisation plus grande.
S'agissant de la deuxième question, je suis assez positif. Nous faisons face à une vraie révolution de l'entreprenariat en France. Énormément de jeunes veulent créer leur entreprise, et les ETI y contribuent par des incubateurs et des investissements.
Le dispositif de l'apprentissage s'est beaucoup développé et permet aux jeunes de mieux comprendre l'entreprise. 30 % sont recrutés, et 30 % sont embauchés immédiatement dans une autre entreprise. Le seul bémol concerne l'apprentissage industriel, qui intéresse moins. Un de nos grands enjeux consistera à attirer à nouveau vers ces métiers.