J'identifie une difficulté à créer un climat de confiance entre le vendeur et l'acheteur. Ayant des relations avec quelques entrepreneurs de mon territoire, je vois la complexité à laquelle on fait face lors de l'installation d'un expert-comptable ou d'un avocat.
Parfois, le climat peut être tendu, ou une partie fait preuve d'un manque de transparence, ce qui constitue un élément de blocage. Faut-il prévoir un médiateur pour apporter un peu de justice et de clarté ?
La piste de la potentielle reprise ou du rachat par les salariés me semble bonne. De nombreuses entreprises de mon département auraient pu être sauvées de cette manière (Whirlpool, etc.).
Existe-t-il des éléments permettant de garantir une reprise aux salariés, tels que le prêt garanti de l'État, ou des dispositifs existants à valoriser ? Les salariés s'interrogent sur les possibilités financières dont ils disposent. Il y a peut-être là des pistes à creuser.
Par ailleurs, nous connaissons bien évidemment le phénomène de la prédation. Faut-il faire preuve de protectionnisme dans la transmission des entreprises, même si cela peut être perçu comme malsain au niveau européen ?
Malheureusement, lorsque des fonds étrangers sont injectés, il arrive que quelques années plus tard, l'entreprise se délocalise.
Enfin, de manière générale, quels sont les éléments concrets qui depuis 2017 ont eu un réel impact sur la transmission des entreprises ?