Intervention de Michel Canevet

Délégation aux entreprises — Réunion du 27 janvier 2022 à 9h06
Table ronde sur la transmission d'entreprise « les enjeux généraux de la transmission perçus par les entreprises » avec mme bénédicte caron vice-présidente de la cpme en charge des affaires économiques en visioconférence m. christian geissmann représentant de cci france trésorier de la cci alsace-métropole et m. philippe d'ornano co-président du meti président du directoire de sisley

Photo de Michel CanevetMichel Canevet, co-rapporteur :

Je suis sénateur du Finistère, où une ETI de chantier de construction navale de 2 000 salariés a été reprise par les cadres il y a trois ans.

Je souhaite revenir sur les propos de M. Rietmann. Si le pacte Dutreil est important, celui-ci est pour autant menacé. Le Conseil d'analyse économique a publié un rapport le mois dernier sur le fait que la transmission dans le milieu familial serait source d'échec.

Partagez-vous ce sentiment ? Considérez-vous que cet avantage fiscal est trop élevé et qu'il ne correspond pas à la réalité des besoins en France ?

Le dernier déplacement de la Délégation sénatoriale aux entreprises a eu lieu dans le département de l'Orne. Nous avons visité l'entreprise Fréon Élagage, dont le chef d'entreprise a préparé sa fille en vue d'une reprise.

Nous avons également fait la visite d'une très belle ETI, Matfer, qui est un groupe familial français dont les dirigeants ont confié la direction à des gestionnaires. Ceci montre bien que l'on peut conserver une entreprise dans un cadre familial. Pourriez-vous nous indiquer quels sont les avantages à le faire ?

Nous partageons tous le souhait que le nombre d'ETI augmente en France. Si l'Allemagne fonctionne aussi bien, c'est sans doute parce qu'elle compte un grand nombre de ces entreprises.

En France, les ETI peuvent-elles prospérer dans le cadre familial ? Faut-il faire confiance à des fonds d'investissement, tels que France Invest, pour faire grandir les entreprises françaises et éviter la prédation par des fonds étrangers ?

Mon dernier sujet concerne spécifiquement les CCI. Dans le Finistère, celles-ci sont très actives dans le domaine de la reprise et de la transmission des entreprises, par la mise en place de sessions de formation destinées aux repreneurs et par l'organisation d'opérations de mise en lien entre les cédants et les repreneurs.

Compte tenu des contraintes budgétaires induites par la réduction des ressources des CCI, avez-vous dû remettre en cause cette façon de faire ?

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