Ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, ou plutôt à M. le ministre délégué chargé de l’industrie…
Le Mondial de l’Auto a été l’occasion d’annonces politiques d’importance pour continuer d’accompagner la filière vers sa transformation, qu’il s’agisse d’un entretien du Président de la République dans Les Échos ou des propres déclarations du ministre Bruno Le Maire.
La filière automobile française dans son ensemble, des donneurs d’ordres aux sous-traitants, est un fleuron qu’il nous faut savoir préserver malgré les contraintes considérables auxquelles elle se trouve confrontée : coût de l’énergie, compétitivité, normes, etc.
Le virage de l’électrification va nécessiter en soi des évolutions majeures de l’outil de production. Après les différentes vagues du plan de relance, de nouvelles aides sont prévues.
Dans mon département de Haute-Savoie, singulièrement dans la vallée de l’Arve, l’industrie du décolletage est au cœur de ces enjeux avec quelques entreprises de taille intermédiaire (ETI), mais surtout une myriade de PME qu’il faut accompagner une par une, avec les meilleures chances d’être aidées.
Monsieur le ministre, pouvez-vous garantir que les aides pourront bien aller aux entreprises qui les méritent ?
Comment envisagez-vous de garantir l’accès équitable à ces aides pour toutes les entreprises sans qu’elles aient l’obligation implicite d’avoir recours à des cabinets de « chasseurs de primes » dont les rémunérations sont indécentes et qui amoindrissent d’autant le montant de ces aides ?