Les scores de composition reposent en effet sur une vision partielle du potentiel santé des aliments et peinent à rendre compte de leur qualité globale. L'effet matrice n'étant pas pris en compte, on aboutit même à des aberrations. Je rappelle que 57 % des produits industriels disposant d'un Nutri-Score A ou B sont ultra-transformés. D'une certaine manière, ces outils viennent soutenir l'ultra-transformation en donnant un label à la chimie comestible. Nous sommes face aux dérives du réductionnisme.