Certes, mais on ne peut pas tout mettre sur le même plan : l'alimentation est un enjeu de santé publique.
Vous avez raison, il n'est pas question de manger de la cuisine gastronomique tous les jours - j'ai moi-même rappelé que la gastronomie est un épiphénomène du domaine de l'alimentation -, mais, pour être commercialisable, un produit doit être bon, légal et sain. Or il existe dans certains quartiers des « biberons noirs », par lesquels on donne du soda aux enfants dès l'âge de trois ans !
Je suis d'accord avec vous, monsieur le président, l'école n'est pas le seul lieu à mobiliser pour éduquer à l'alimentation, mais il faut admettre que cette dernière a un impact important sur la santé publique, donc sur les finances publiques.