Nous sommes donc tous d'accord pour retenir un sujet sur les territoires ultramarins.
Parmi les autres propositions possibles, nous pourrions également nous intéresser au sujet de la santé des femmes et plus particulièrement à une période précise de leur vie reproductive : la ménopause. Cette étape importante dans la vie d'une femme constitue, selon moi, un angle mort des politiques de santé publique et encore un tabou dans notre société.
Si le calendrier législatif s'y prête, nous pourrions également reprendre notre travail sur la retraite des femmes, interrompu en 2020 après la suspension par le Gouvernement de l'examen du projet de loi portant réforme de notre système de retraite.
Nous pourrions également organiser un événement en lien avec l'actualité internationale, sur le thème des femmes dans le conflit ukrainien et notamment celui de l'utilisation massive du viol comme arme de guerre dans le cadre de ce conflit. Pourquoi pas à l'occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ?
Enfin, nous pourrions poursuivre nos déplacements dans les territoires pour présenter le rapport de la délégation Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l'égalité. À l'invitation de notre collègue Bruno Belin, nous nous sommes déjà rendus dans la Vienne le 27 juin dernier. Je compte continuer à faire vivre ce rapport dans les départements ruraux, notamment ceux des huit co-rapporteurs de ce rapport. Je voudrais monter un premier déplacement en Vendée à la rentrée parlementaire. Nous pourrions également nous rendre dans les Hautes-Alpes chez notre collègue Jean-Michel Arnaud qui en a déjà fait la proposition.
Et, à l'occasion du 8 mars 2023, la délégation pourrait inviter au Sénat des élues des territoires ruraux.
Je vous laisse donc réagir à ces différentes propositions. L'adoption formelle du programme de travail de la délégation pour la session 2022-2023 est prévue à la rentrée.