Je suis Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, diplômé de l'ESSEC ainsi que de l'Institut d'études politiques de Paris et spécialiste des questions industrielles et énergétiques.
J'ai commencé ma modeste carrière professionnelle à la présidence de General Electric France, auprès de Clara Gaymard. J'ai pu y constater la trahison systématique et le niveau de corruption des élites qui ont conduit à l'abandon d'un nombre considérable de filières scientifiques d'excellence, dans un contexte d'étrange confusion au sommet de l'État à propos de la science, qui a successivement mené à l'abandon de Superphénix, d'une part considérable de notre industrie nucléaire, et de la plupart des recherches en génie génétique et en pharmacie. Je pourrais disserter longtemps sur le sujet.
Je me suis engagé, d'abord auprès de Nicolas Dupont-Aignan puis auprès de Marine Le Pen, pour la défense de la souveraineté, qui est évidemment, au XXIe siècle, consubstantielle à la défense du génie scientifique et de la souveraineté technologique.
J'achève cette présentation en soulignant que l'Office est l'un des derniers organes à même de faire respecter le Règlement de l'Assemblée nationale. Celui-ci a été constamment bafoué dans l'ensemble des commissions permanentes puisque le Rassemblement national, premier groupe d'opposition, n'a obtenu aucune vice-présidence de commission permanente. Il a miraculeusement obtenu deux postes de secrétaire grâce au fait que certains élus sortaient parfois de réunion. Avec la commission chargée de l'apurement des comptes, l'Office est la dernière instance à pouvoir essayer de sauver l'honneur de ce Règlement qui, pour le moment, bafoue le vote de treize millions d'électeurs.