Depuis des années, ce vandalisme se déroule dans l’indifférence. Sur les trente-cinq destructions des installations de recherche végétale, vingt-huit plaintes ont été déposées, six procès ont été engagés et une seule condamnation a été prononcée. En 2020, à Perpignan, des juges ont même reconnu « l’état de nécessité » pour relaxer les casseurs.
Madame la Première ministre, nos agriculteurs, nos éleveurs, nos chercheurs n’en peuvent plus ; l’immense majorité des Français les soutiennent, mais on ne parle que de ceux qui aspergent les chefs-d’œuvre de soupe et qui bloquent les autoroutes. Ils ont l’impression que personne ne les défend. Pouvez-vous les rassurer et leur dire que la fin de l’impunité est une priorité pour le Gouvernement ?