J'attire votre attention sur les problèmes de l'endiverie dans la Somme, secteur pour lequel les négociations avec les distributeurs d'électricité sont extrêmement compliquées. Si les entreprises n'ont pas EDF comme distributeur traditionnel, les coûts sont multipliés par quatre lors du renouvellement des contrats. Soit les endiviers ne peuvent plus s'approvisionner, soit leur contrat passe de 200 000 à 800 000 euros. Comment le Gouvernement peut-il permettre à EDF de renégocier des tarifs raisonnables ? Pour ses autres clients, il propose des tarifs de 300 000 euros.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes industries (PMI) dans le secteur électrochimique ont besoin de visibilité dans la durée pour les délestages électriques, dont il est dit qu'ils pourraient avoir lieu sur « deux heures tournantes ». Or la Société française de galvanoplastie (SFG) a besoin de cinq heures pour arrêter ses bains électrolytiques, et cinq heures pour redémarrer. Quelles mesures sont prévues pour ces entreprises particulières ?
Allez-vous simplifier les aides ? La demande de subvention en ligne serait extrêmement compliquée et a dû être élaborée par un énarque.