La question du coût de l'énergie est au premier rang des préoccupations des chefs d'entreprise. Elle s'ajoute à l'inflation, aux difficultés de recrutement, à des délais d'approvisionnement toujours plus tendus, à l'envolée des coûts des matériaux, aux marges qui se réduisent et, malheureusement pour certains, à des trésoreries qui deviennent exsangues.
Les entreprises dont les contrats d'énergie arrivent à leur terme sont incitées, y compris par le Président de la République, à repousser la négociation de leurs contrats. Or en pratique, la situation est compliquée pour les PME, qui ne font pas le poids face aux fournisseurs d'énergie, lesquels ne peuvent leur garantir les volumes ni s'engager sur les prix.
Concernant le bouclier tarifaire, pouvez-vous nous préciser si toutes les activités sont concernées ? Je pense en particulier aux activités agricoles - transformation, distillation - qui consomment beaucoup d'énergie.
Dans le domaine du tourisme, le dysfonctionnement perdure dans le reversement aux collectivités de la taxe de séjour via les plateformes numériques. Que comptez-vous faire pour y remédier, sachant que votre prédécesseur n'a pas résolu le problème ?
Enfin, le référentiel des stations de tourisme impose désormais la présence d'une pharmacie sur le territoire communal des stations classées. Ainsi, une commune de 600 habitants située sur l'île de Ré pourrait perdre le classement dans le cadre d'un prochain renouvellement, quand bien même deux pharmacies sont à moins de cinq minutes en voiture. Envisagez-vous une adaptation à la réalité de ces territoires ?