en tout cas comme une dépense ; je le vois pour ma part comme un investissement. Je ne suis pas issue du mouvement écologiste, je suis moins pointue que d'autres sur ce thème, mais je viens de la vraie vie, j'ai été entrepreneure et je pense que c'est une obligation qui nous incombe à tous. Si vous estimez qu'investir dans l'accompagnement de nos entreprises pour favoriser leur transition revient à jeter l'argent par les fenêtres, alors nous ne serons pas d'accord.
Monsieur Boyer, je vous renvoie au rapport de l'Ademe, qui fait état d'une contribution à hauteur de 11 % du tourisme aux émissions de gaz à effet de serre. Cela ne signifie pas que les acteurs du secteur ne soient pas responsables du point de vue environnemental, mais c'est une réalité. Il faut tenir compte du transport, de l'énergie, du damage des pistes, etc., même si cela n'est en rien stigmatisant. Les acteurs touristiques, y compris à la montagne, sont en train de changer leurs pratiques. Le surtourisme sur le littoral est un sujet important. Il n'y a pas de stigmatisation à dire que le tourisme à la montagne entraîne aussi des émissions de CO2. Cela peut ne pas vous plaire, mais c'est étayé...