Ces discussions me renvoient vingt ou trente ans en arrière, lors du débat sur l'agritourisme dans des zones peu développées. Cela a pourtant permis à des agriculteurs de poursuivre leur profession. Aujourd'hui, si l'agrivoltaïsme produit le même effet sur les agriculteurs, grâce à un complément de revenu nécessaire, nous aurons peut-être gagné la partie. Ne vaut-il pas mieux assurer une production, ne serait-ce que grâce à quelques moutons, plutôt que de laisser gagner les friches ? Et si l'activité agricole doit être principale, l'agrivoltaïsme ne va-t-il pas être développé uniquement dans des zones de grandes cultures ? Il serait d'ailleurs possible de prévoir des sanctions, telles que le déconventionnement. L'agrivoltaïsme est à mon sens une solution. N'y mettons pas trop de freins, ce qui n'empêche pas d'être vigilant sur les conséquences urbanistiques.