Intervention de Max Brisson

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 6 octobre 2022 : 1ère réunion
Audition de Mme Isabelle Lonvis-rome ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes de la diversité et de l'égalité des chances

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Je souhaiterais avoir des précisions sur deux questions posées par mes collègues Laurence Cohen et Marie-Pierre Monier.

La première concerne les juridictions spécialisées. Si vous ne pouvez-vous exprimer en tant que membre du Gouvernement s'agissant d'un sujet qui fait actuellement l'objet d'une mission, l'ex-magistrate que vous êtes pourrait-elle nous éclairer sur leur intérêt ? Qu'est-ce qui justifie, en France, les réticences, alors qu'en Espagne, ce système a donné de remarquables résultats en matière de lutte contre les violences conjugales ?

S'agissant de la question posée par Marie-Pierre Monier, votre volonté de recentrage des aides aura-t-il un impact sur les associations d'aide aux femmes victimes de violences situées en zone rurale ?

Enfin, vous nous indiquiez que, selon les années, 10 à 15 % des établissements scolaires pratiquaient une éducation à la vie sexuelle et affective. Il me semble que la bonne manière de progresser en la matière, ce n'est pas un peu plus d'« éducation à », car on sait bien que les programmes sont déjà très lourds, mais plutôt de réfléchir à la façon dont on pourrait introduire davantage d'éducation à la vie sexuelle et affective dans les matières qui s'y prêtent : sciences de la vie bien sûr, mais aussi histoire, français, éducation morale et civique, etc. Pourquoi ne pas aborder ces sujets dans le cadre des enseignements tels qu'ils sont organisés aujourd'hui, au coeur de la classe et au coeur de l'enseignement ? Nous savons bien que l'« éducation à » constitue, le plus souvent, une variable variable d'ajustement du temps scolaire.

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