Votre prédécesseur Gérard Collomb nous apprend qu’il a préféré démissionner plutôt que de se voir imposer par le Président de la République la création d’un grand centre d’accueil de migrants dans la ville de Toulon et de créer ce genre de situation et d’inquiétudes pour les habitants de Toulon et du Var.
(Exclamations ironiques sur les travées des groupes CRCE, SER et GEST.) Mais ne voyez-vous pas que, dans nos territoires déjà fragilisés et en manque de moyens, nous sommes aujourd’hui incapables de les assumer ? Nous ne voulons pas que nos côtes deviennent une nouvelle cible privilégiée pour les passeurs. Ma question est la suivante : monsieur le ministre, qu’allez-vous faire si de nouveaux bateaux se présentent ? À quoi les Toulonnais et les Français doivent-ils s’attendre ?