Monsieur le sénateur Levi, les signalements effectués traduisent trois phénomènes.
Le premier est celui des réseaux sociaux, où se multiplient des défis depuis le mois de septembre. Nous nous plaignons auprès des responsables de ces réseaux de la lenteur et de la faiblesse de la modération. Il faut avouer que, sur ce terrain-là, nos armes juridiques sont limitées. Je mets en garde les élèves contre ces influenceurs de mauvais aloi.
Le deuxième phénomène est que, comme l’année dernière, l’hommage à Samuel Paty s’accompagne toujours, malheureusement, de contestations.
Le troisième phénomène est l’accroissement de notre vigilance : nous faisons remonter des rectorats tous les signalements. J’ai décidé une production de chiffres mensuels, ce qui permet de faire de ces données un meilleur outil de pilotage.
Pourquoi ne faut-il pas préciser le type de vêtement visé par la loi de 2004 ? Parce que nous nous aventurerions sur un terrain extrêmement complexe. D’un point de vue juridique, l’abaya n’est pas simple à définir