La base industrielle et technologique de défense (BITD) française représente – vous le savez, madame la ministre – des compétences uniques non délocalisables et des entreprises allant des start-up aux grands groupes. Nous devons collectivement préserver, dans nos territoires, ces emplois et ces savoir-faire qui, une fois perdus, seraient très difficiles à récupérer.
Nos armées ont besoin du Scaf – en tout cas d’un avion de chasse – pour garantir leur supériorité dans les futures opérations et dans un monde où les avions de combat et les drones évoluent très vite, de même que les défenses antiaériennes. Pour la continuité de la dissuasion et de l’aéronavale, nous avons donc besoin du futur avion de combat.
Enfin, nous devons pouvoir continuer à exporter – c’est important et c’est un des sujets avec l’Allemagne – auprès de pays amis ou alliés, sans contraintes extérieures. Je me permets d’insister : nous avons, en France, des procédures d’exportation qui, me semble-t-il, sont robustes, suffisantes et efficaces.