Au nom de mon groupe, je soutiens ces deux amendements centristes.
Premièrement, comme tous nos collègues sénateurs, nous rencontrons jour après jour des élus locaux très inquiets du bouclage de leur budget. Aucun d’entre nous n’a dû entendre un maire lui dire : « Cette année, ce sera facile, ce n’est pas la peine de déposer des amendements. »
Deuxièmement – Mme Brulin vient de le rappeler –, les besoins d’investissement sont grands. Or, plus le coût de l’énergie augmente, plus on mesure l’enjeu que représente une meilleure isolation de nos bâtiments communaux.
Troisièmement et enfin, souvenons-nous de l’examen du premier PLFR. Après les suspensions de séance demandées par M. le ministre, interruptions qui m’avaient surpris, j’avais félicité mes collègues centristes de la belle avancée obtenue. On nous affirmait alors que 20 000 communes pourraient bénéficier de ce bouclier.
Comme l’a dit M. Delcros, nous sommes face à une erreur de calibrage manifeste. On estimait sans doute que l’on toucherait 20 000 communes ; on constate maintenant que ce sera plutôt quelques milliers. Eh bien, revenons-en à l’intention qui était clairement celle du Gouvernement lorsqu’il a accepté cette proposition centriste. Il faut que 20 000 communes puissent en bénéficier, car sans doute 20 000 en ont besoin.