La création de 81 postes est prévue dans les agences régionales de santé (ARS). Or, pendant la récente pandémie, ces dernières ont bénéficié de moyens très importants en personnels, qui leur ont permis d’assumer leurs missions de protection de la population. Il est maintenant temps de revenir à un niveau raisonnable.
La santé est suradministrée dans notre pays ; c’est l’un des problèmes que rencontrent les hôpitaux. Cela conduit à réduire les effectifs affectés auprès des patients. Les médecins libéraux ont, eux aussi, le sentiment que cette suradministration les empêche de pratiquer leur métier. Idem dans les ARS.
Il semble que plus il y a de personnel, plus on exige de l’ensemble des opérateurs de la santé qu’ils effectuent des tâches administratives, au détriment de leur véritable vocation.
Il est donc temps que la raison revienne. C’est pourquoi j’ai déposé cet amendement visant à supprimer les 81 postes destinés aux ARS, qui ne me paraissent pas nécessaires à l’exercice des fonctions de ces dernières.
Il suffit de redéployer les moyens déjà existants dans les agences pour prendre en charge d’éventuelles missions de contrôle que l’on voudrait mener auprès des établissements de santé et médico-sociaux.