Je compléterai la question de Jean-Yves Leconte sur les travailleurs des plateformes. Auparavant, la France défendait une approche par les droits des indépendants et n'était pas favorable à la présomption de salariat. Visiblement, la position française a évolué. Jusqu'où avons-nous changé d'avis ? Quelle est la position française sur la solution de compromis présentée par la République tchèque, qui a pris la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne ? Quelles sont nos chances d'aboutir sur cette question ?
Vous avez parlé d'État de droit, mais vous n'avez pas dit un mot de ce qui s'est produit ce week-end en Italie. Je souligne aussi que la prochaine présidence sera suédoise. Comment envisagez-vous les choses avec ce nouveau rapport des forces, en particulier sur la question de la conditionnalité vis-à-vis d'un certain nombre de pays ?