En complément des propos de Mme Lavarde, j’évoquerai la question éducative.
Récemment, plusieurs de nos collègues, dans le cadre d’un rapport publié au nom de la délégation aux droits des femmes, ont fait le constat – sans généraliser, parce qu’il y a aussi des problèmes d’éducation – que, lorsque les enfants sont seuls, ils restent bien souvent devant la télé. Par ailleurs, le rapport sur le proxénétisme de cette même délégation a montré que des mineurs étaient concernés par cette question.
Ces amendements s’inscrivent dans une démarche d’aide à la parentalité : de jeunes personnes en âge de procréer qui ont commencé à travailler doivent parfois renoncer à leur travail pour rester à la maison, faute de moyens pour garder les enfants. D’autres ne font tout simplement pas d’enfants. La situation de la démographie française est la conséquence de tout cela.
Ce dispositif est donc incitatif et nous pouvons, monsieur le ministre, trouver des recettes pour le financer, par exemple en rétablissant l’ISF.