Monsieur le ministre, vous évoquez le coût de la mesure. J’entends vos arguments, mais nous vous avons proposé des pistes d’économie que vous avez refusées, et nous vous proposerons d’autres recettes que vous refuserez sans doute également.
J’ajouterai un argument à ceux de nos collègues : nous ne pouvons pas aborder une réforme des retraites sans nous poser la question de la natalité dans notre pays. Le taux de natalité en France est en train de baisser : il est de 1, 83 enfant par femme contre 2 il y a dix ans et presque 3 il y a quelques décennies. La clé est là : nous devons encourager toutes les politiques natalistes. Ce dispositif n’est pas une dépense vaine, ne serait-ce que de ce point de vue.
Par ailleurs, nous vous avons proposé d’autres économies. Celle-ci, nous ne pouvons pas la faire, car elle touche à un équilibre beaucoup plus global de notre société.