Je n’ai pas dit que c’était une dépense vaine, pour reprendre un terme que j’ai entendu, ni considéré qu’il était illégitime de se poser la question et de travailler sur ce sujet. C’est d’ailleurs cohérent avec ce que nous portons dans le cadre du service public d’accueil du jeune enfant et tout ce que nous faisons en faveur de la garde et de l’accueil des enfants parce que, comme cela a été dit par un orateur ou une oratrice, cela participe aussi de notre objectif d’atteindre le plein emploi.
Pour cela, nous savons que nous devrons, en plus de ce que nous faisons sur la formation et l’apprentissage, apporter une plus grande variété de mesures et un plus grand soutien aux familles pour faire garder leurs enfants. C’est un fait.
Simplement, dans le cadre financier dans lequel nous nous trouvons, si je peux émettre un avis favorable sur certains amendements, il m’est impossible de le faire sur d’autres. Encore une fois, vous ne pouvez pas nier qu’il y aurait un coût.
Pour répondre à M. Karoutchi, je ne crois pas que nous puissions dire qu’il s’agit d’une aide ciblée. Vous citez les familles modestes, madame Lavarde, partant du principe que ces familles ne vont pas jusqu’au plafond, ce qui relève d’une forme d’évidence…