Dans le produit, afin que le suivi soit exact !
Si des producteurs veulent s’organiser en interprofession, ils doivent savoir où leurs produits sont commercialisés. Aujourd’hui, on ignore le pourcentage de produits alimentaires que les grandes surfaces – Leclerc ou Carrefour – importent de l’étranger, ni quelles productions alimentaires françaises sont commercialisées par les grandes enseignes.
C’est une question de lisibilité. On demande beaucoup de précisions aux agriculteurs. Alors, pourquoi ne pourraient-ils pas savoir sous quelle forme et dans quel pays leurs produits seront consommés ? Cela relève d’une logique essentielle du suivi des produits !
Les amendements qui nous sont soumis visent précisément à instaurer un suivi des produits, suivi qui est indispensable aux producteurs souhaitant s’organiser en interprofession.
C’est pourquoi, monsieur le ministre, nous accordons beaucoup d’importance à votre réponse. J’espère que le neuvième chiffre sera profitable à une organisation par filière des produits.