Le groupe Union Centriste regrette le sort réservé à ce projet de loi de programmation des finances publiques.
Il nous semble que, pour la France, la meilleure chose à faire est de veiller à une baisse des prélèvements obligatoires, mais de façon mesurée. Nous avons regretté l'excès de rapidité sur la suppression de la contribution à l'audiovisuel public et de la CVAE. Cela aurait pu être fait à un autre moment du quinquennat.
Nous regrettons également l'absence de certaines dispositions, telles que la taxe sur les superprofits. Il aurait fallu supprimer des niches fiscales et s'engager dans une maîtrise plus affirmée des dépenses publiques, parce que nous allons être rattrapés par la dette. Celle-ci fera sans doute très rapidement la une de l'actualité : quand ils sauront à combien s'élèvent les intérêts de la dette, les Français prendront la mesure du problème...