Nous sommes alors repassés sous la barre des 3 % du PIB.
Contrairement à un certain nombre de pays, nous considérons que c'est un engagement important. Nous ne partons pas du principe que c'est un document qui n'a pas de valeur.
S'agissant du verdissement, je suis assez d'accord avec le vice-président Éric Coquerel. Dans les contre-propositions qui ont été faites au Sénat, il y avait cette idée de fixer pour l'État et les collectivités territoriales une trajectoire ascendante analogue en termes de dépenses d'investissement.
J'ai entendu plusieurs députés évoquer un échec du Gouvernement. Je comprends mieux pourquoi nous ne sommes pas parvenus à un accord ! Je pense, quant à moi, que c'est un échec pour le Parlement et pour notre pays. Mais je comprends bien l'intérêt qu'ont certains d'en faire un échec du Gouvernement... Chacun assumera ses responsabilités.
Le Gouvernement s'engage sur une trajectoire à 675 milliards d'euros de dépenses pour 2027. Au vu des contre-propositions qui ont été faites par le Sénat, il a assumé de faire des efforts supplémentaires et a expliqué comment il les ferait. Ceux qui veulent aller plus loin devront lui expliquer la marche à suivre - pour le moment, il attend toujours...
J'espère que nous parviendrons à donner une trajectoire à notre pays.