Colonel, au cours des dernières années, des puissances militaires se sont dotés d'équipements de plus en plus sophistiqués. Ce conflit militaire de la Russie contre l'Ukraine démontre cependant qu'il ne faut surtout pas négliger les batailles terrestres caractérisées par l'usage, entre autres, de matériel beaucoup plus classique. L'ex-ministre des armées Florence Parly avait elle-même déclaré qu'il nous faudrait s'interroger sur le juste équilibre entre la très haute technologie et des équipements un peu plus rustiques. Il ne faut évidemment pas renoncer à la haute technologie ; il s'agit d'une question de dosage. Dans le contexte actuel de contraintes de stocks d'armes que nous connaissons, quelle leçon tirez-vous de ce constat ?