Monsieur Guéret, comme vous l'avez souligné, je ne suis pas l'auteur des textes sur l'interdiction du cumul des mandats. Pour autant, je suis absolument convaincu d'être en capacité de gérer à la fois la présidence pleine et entière de l'Ademe, avec le soutien d'une direction générale déléguée, et mes fonctions électives. Je crois vraiment à l'importance de conserver mon ancrage territorial. Alors que l'on veut que l'Ademe développe ses contacts locaux, se parler entre personnes confrontées aux mêmes difficultés devrait permettre de faciliter grandement les choses.
Il va de soi que je me déporterai lors de l'examen de sujets concernant Charleville-Mézières, l'agglomération ou même le département des Ardennes. Des dispositions existent, il n'y aura à cet égard aucune difficulté. L'Ademe doit traiter l'ensemble des territoires sur un strict pied d'égalité.
Madame Préville, mes choix locaux m'ont permis de comprendre l'importance de la réduction des ordures ménagères et d'en saisir toute la difficulté. En aucun cas, je ne ferai appliquer par l'Ademe un modèle « carolomacérien ». Chaque territoire doit trouver sa voie pour résoudre les problèmes qui se posent en termes de gestion des déchets, de sobriété énergétique, de développement des énergies renouvelables, de mobilités douces... L'Ademe doit accompagner tous les élus avec une seule exigence : que les choix locaux permettent d'atteindre les objectifs fixés. C'est en étant à l'écoute des élus que nous pourrons avancer dans la transition écologique.