Le flux de la construction neuve est bien traité depuis quatre ans, dans les aspects de contrôle. La difficulté tient au diagnostic pour sécuriser le bâti, donc à l'étape de la prévention, mais également pour l'ouvrage sinistré, parce que du diagnostic dépendent les réparations et l'éventuelle reconfiguration des ouvrages, avec des travaux de confortation, pérennes, ce qui demande en général un cycle saisonnier, avant les travaux pour traiter les fissures secondaires.
Les traitements techniques ne manquent pas, nous avons aussi conduit des expérimentations avec des retours d'expérience intéressants ; les aspects sont très nombreux, depuis l'impact de la végétation, avec le réseau racinaire, jusqu'à l'entretien des réseaux. Des procédés en cours de développement sont prometteurs.
La phase de diagnostic est décisive pour faire les bons travaux. Une difficulté tient aussi à ce que l'entreprise doit être assurée pour la technique mise en oeuvre, ce qui est ardu quand cette technique est expérimentale. Les entreprises sont engagées dans une recherche collective, nous bénéficions des progrès intervenus avec les résines, nous avons aussi engagé une réflexion pour aller plus avant sur les écrans anti-racines, notamment.