La continuité des appels d’urgence que vous évoquez repose sur le 112, qui a l’avantage d’être mutualisé entre tous les opérateurs. Nous œuvrons depuis cet été à limiter au maximum les conséquences d’éventuels délestages sur les réseaux de télécommunications et, donc, sur ces appels d’urgence.
Il s’agit d’un travail inédit et titanesque du fait de la nature et des choix historiques d’organisation des réseaux en France. Il suppose de déterminer l’impact croisé des 60 000 points d’alimentation du réseau électrique avec les 110 000 équipements télécoms, dont 80 000 antennes et 30 000 équipements structurants qui leur permettent de communiquer entre elles.
Je rappelle par ailleurs que, même en l’absence de délestage, le réseau télécom n’est pas infaillible et que chaque antenne, dans notre pays, tombe en panne pour raison technique ou en cas d’intempéries en moyenne une fois par an.