Ma question s’adressait à Mme la Première ministre et concerne notre souveraineté sanitaire, car le sujet est à la fois économique et sanitaire.
Les pénuries de médicaments et de dispositifs médicaux durent depuis des années. Toutefois, aujourd’hui, le niveau des manquants a atteint des sommets. C’est du jamais vu ! Paracétamol et amoxicilline continuent de faire l’actualité, et le ministère impose des contingentements.
Mais, aujourd’hui, c’est aussi l’un des acteurs mondiaux des industries de santé, le dernier fabricant français de poches de perfusion pour les hôpitaux, qui est en redressement judiciaire et qui cherche un repreneur. Et si aucun repreneur n’est trouvé d’ici le 5 janvier prochain, alors l’entreprise risque de fermer définitivement. Les hôpitaux s’inquiètent : ils n’avaient pas besoin de cela. Comment demain pourront-ils s’approvisionner en poches de perfusion ? C’est un nouveau symbole de notre indépendance sanitaire qui est en danger.
Comment expliquez-vous cette situation, monsieur le ministre, et que comptez-vous faire ?