Quel bilan dressez-vous de l'évolution des points de collecte sur le territoire ? Avez-vous renoncé à certains de ces points, faute d'équipes complètes de collecte ?
Sur l'aspect financier, vous dites que les pouvoirs publics ne pourront pas laisser tomber l'ESF, dont le modèle éthique est un motif de fierté. Pouvez-vous nous apporter des précisions sur l'évolution des subventions publiques, notamment sur la contribution de l'assurance maladie prévue pour compenser l'évolution du régime fiscal sur les produits sanguins ? Quelles sont les relations financières entre l'EFS et les hôpitaux, et quel est le niveau de dette de ces derniers à son égard ?
Où en est la révision des textes européens relatifs à la filière du sang ? Quelles positions défendent les différents États membres sur ce point ? Le Brexit a-t-il modifié les rapports de force sur ces questions ? Faut-il s'inquiéter, du fait de la négociation en cours, pour le modèle éthique de don « à la française » ?
Les groupes sanguins rares sont plus nombreux dans les populations d'origine africaine et caribéenne. Comment l'EFS promeut-il le don du sang dans les territoires ultramarins, là où les dons, rapportés à la population, sont moitié moindres qu'en métropole ? De quel type de soutien auriez-vous besoin pour augmenter l'impact de votre communication à cette fin ?
L'équipe de recherche de l'EFS de Besançon développe une thérapie innovante, CAR-T-cells, pour le traitement de la leucémie. L'établissement travaille-t-il sur d'autres formes d'immunothérapie ? Peut-il mener à bien de tels chantiers en l'état actuel de son modèle de financement ?