Merci d'avoir insisté sur les fondements de la démarche politique des quartiers prioritaires, et ses composantes : le Programme national de rénovation urbaine et le contrat de ville.
Notre pays reste politiquement immature en matière d'évaluation des politiques publiques. C'est une faiblesse en termes d'efficacité et de démocratie. Même le Sénat reste timoré sur le sujet. Les processus de fabrication de la loi devraient inclure d'emblée les objectifs visés. L'évaluation devrait se fonder sur ces objectifs et les résultats atteints. À cet égard, la loi de programmation de la politique de la ville de 2014 avait introduit l'indicateur du revenu par habitant. A-t-on un retour sur l'évolution de cet indicateur depuis maintenant huit ans ?