Merci, monsieur le président, de votre invitation.
L'écho médiatique de cet épisode a été considérable. Pourtant, 230 migrants débarquant en France, c'est un nombre très réduit par rapport au flux migratoire permanent et quotidien - la nouveauté est qu'ils sont venus de la mer.
Qui fait quoi ? Telle est la question : comment ces bateaux sont-ils financés ? Qui est à la tête de ces structures ? Pour connaître nombre d'entre eux, je peux vous dire que les armateurs qui arment ces bateaux sont des gens très respectables. Ils ont soutenu des initiatives liées au droit de la mer - avant tout, ce sont des marins - et leur action a été dévoyée, en tout cas mal orientée, par les ONG qui gèrent ces structures. Avez-vous, vous aussi, ce sentiment ?
Reste que, au regard de la situation générale, le poids de ce genre de débarquements est infime - et c'est un homme du Pas-de-Calais qui vous le dit.