Je souhaiterais à mon tour vous remercier pour votre rapport que je trouve fort éclairant et fort intéressant. Je pense que l'on paye une situation qui part de loin. En ce qui me concerne, si ma mémoire est bonne, lorsque j'étais en quatrième, le professeur de géographie nous expliquait comment allait se développer l'industrie sur le territoire national, et que nous allions garder l'ingénierie en France et développer des usines, non pas en Chine comme aujourd'hui, mais en Afrique et en Afrique du Nord, disait-on à l'époque. Il concluait en disant qu'il fallait qu'on travaille bien à l'école, pas pour faire Sciences Po à l'époque, mais plutôt une école d'ingénieur. C'est vraiment ce que j'ai perçu lorsque j'étais adolescent, et je pense que cela s'est mis effectivement en place et qu'on le paye fortement aujourd'hui. Je souhaiterais appuyer ce qu'a dit Vincent Segouin : l'État accorde des aides à des entreprises, et à un moment je pense qu'il faut contrôler ces aides, et on est en droit d'attendre un « retour sur investissement » et de chercher à comprendre pourquoi quand il n'y a pas.